Hydro va fermer cinq usines d’extrusion en Europe en 2026
02/12/2025
Le groupe norvégien Hydro a fait part de son intention de fermer cinq usines de fabrication de produits extrudés en Europe en 2026. Cette consolidation concerne les actifs de Cheltenham et Bedwas au Royaume-Uni, de Lüdenscheid en Allemagne, de Feltre en Italie et de Drunen aux Pays-Bas. Les usines françaises ne sont pas concernées. Le groupe entend ainsi renforcer sa compétitivité et réduire son envergure régionale.
Huit presses à extrusion, des lignes de transformation à valeur ajoutée et trois unités de recyclage vont donc être mises à l’arrêt. En conséquence, trois fonderies seront mises en sommeil : celles de Lüdenscheid en Allemagne, Feltre en Italie et Drunen aux Pays-Bas, d’une capacité totale de 180 000 tonnes d’aluminium par an. « La majorité des capacités qui vont être fermées étaient déjà inutilisées cette année », a rapporté un trader. « Les lignes de coulée de l’usine de Lüdenscheid, en Allemagne, fonctionnaient à 60 % de leur capacité », a précisé un deuxième trader.
La capacité totale d’extrusion mise à l’arrêt serait de 80 000 tonnes par an, a indiqué le porte-parole d’Hydro, soulignant que l’usine britannique de Bedwas est un site de fabrication et d’anodisation, dépourvu de capacités d’extrusion.
La division européenne d’Hydro Extrusion sera composée, au terme du processus de restructuration, de 28 usines, dont trois en France (Châteauroux dans l’Indre, Albi dans le Tarn et Puget-sur-Argens dans le Var) et de cinq sites de recyclage.
L’opération devrait coûter 160 millions d’euros au groupe norvégien. Le producteur d’aluminium espère ainsi dégager près de 42,2 millions d’euros de liquidités par an. « Nous maintiendrons une forte présence sur les marchés européens et nous sommes déterminés à servir nos clients avec dévouement et un niveau de service élevé », a tenu à rassurer Eivind Kallevik, pdg du groupe.